Ascendance d'Henri III de France par Michel Eyzinger

Toute chose est nombre.

La numérotation permet d'identifier de manière unique chaque individu dans une généalogie.

Ascendants

La méthode la plus courante pour une généalogie ascendante, est la méthode Sosa-Stradonitz.
Elle est le résultat des travaux successifs de Michel Eyzinger en 1590, de Jérôme de Sosa en 1676 et de Stephan K. von Stradonitz en 1898.

Cette méthode attribue le numéro 1 au de cujus, puis elle suit le schéma suivant :

  • Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant (2n),
  • Chaque femme a un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).

Les pères ont donc toujours un numéro pair, et les mères un numéro impair.
 

  Degré Effectif
Sujet 1 - 1
Parents 2 - 3 1er 2
Grands-parents (aïeuls) 4 - 7 2ème 4
Arrière-grands-parents (bisaïeuls) 8 - 15 3ème 8
Trisaïeuls 16 - 31 4ème 16
(n-1)-aïeuls 2n - (2n+1 - 1) nème 2n


Exemple de la méthodologie Sosa-Stradonitz (source : guide-genealogie.com)

Descendants

Pour une généalogie descendante, on utilise le plus souvent la numérotation dite d’Aboville, imaginée par le comte Jacques d'Aboville en 1940.

Chaque descendant a le numéro de son père ou de sa mère, plus son numéro d'ordre de naissance.

Quelques règles particulières peuvent s'appliquer :

  • Lorsque des enfants sont issus d'unions différentes, on ajoute une lettre de l'alphabet par union.
  • Si la fratrie compte plus de 10 enfants, on emploie des lettres majuscules : A = 10ème, B = 11ème, etc…

Exemple
Le cadet du numéro 36 a eu 2 enfants, ceux-ci reçoivent les numéros 36 / 3.1 et 36 / 3.2
Si parmi ces enfants, l'aîné a lui même 2 enfants dont un d’un second lit, ils sont numérotés 36 / 3.1a.1 et 36 / 3.1b.2

Apparentés

Si l'individu est lié à un 'Sosa / d'Aboville', il a le numéro de son conjoint plus une lettre minuscule selon l'ordre de l'union.
Sinon, je considère la personne liée la plus proche comme de cujus secondaire, et je reprend une nouvelle numérotation.

Exemple
Les conjoints des 2 enfants du numéro 36 de l'exemple précédent sont numérotés 36 / 3.1a et 36 / 3.2a
Le frère aîné du premier conjoint est numéroté : 36 / 3.1a - 2.1

Témoins

Comme pour les apparentés non liés, j'utilise ici ma propre méthode en incrémentant simplement les numéros, selon leur ordre d'intégration dans ma base de données :

  • O1, O2, … pour les officiants religieux et les officiels d'état civils.
  • D1, D2, … pour les témoins divers qu'on ne peut rattacher directement à l'arbre.
  • P1, P2, … pour les parrains.
  • M1, M2, … pour les marraines.

transition (chêne)

Sources : Wikipédia Geneawiki guide-genealogie.com